Jolie plante originaire des pays méditerranéens, le souci égaye nos jardins par sa belle floraison et nous apporte ses bienfaits dans la pharmacie familiale. Sa fleur suit la course du soleil et s’ouvre ou se ferme en même temps.
Pour pouvoir fleurir une grande partie de l’année, il se protège de la désagrégation et du vieillissement en s’embaumant d’une résine odorante et collante. Cette particularité lui confère donc un usage médicinal particulier au niveau de la peau.

Quand notre peau souffre, il faut avoir le réflexe » souci », que ce soit en cas de blessures, de maladies de peau ou d’irritations.
Le souci adoucit, cicatrise, évite l’infection et améliore l’irrigation sanguine de la peau.

En usage interne, il sera un bon « allié » en cas d’acné, d’impétigo ou de mycose.
On l’associera alors à d’autres plantes : pensée sauvage, fumeterre, bardane, ortie…La pommade et l’huile de souci permettent d’extraire le carotène, pigment donnant  la belle couleur aux fleurs et précieux pour la beauté et la santé de notre peau. Le souci a également des propriétés pour diverses affections :

Certaines personnes l’utilisent pour la cure dépurative d’automne.  

 On l’emploiera  sous de nombreuses formes : tisanes ou alcoolature de toute la plante fraîche, décoction pour l’usage externe en lavage ou compresse, pommade, cataplasme, jus de souci pour les taches de vieillesse, les verrues, les pigmentations anormales de la peau, et enfin, l’huile de macération pour notamment favoriser le bronzage.

Mais le souci a également un usage alimentaire : ses pétales sont délicieux pour accompagner plats, salades et potages ou en condiment. Les boutons de fleurs ou les jeunes fruits se préparent au vinaigre comme des câpres.

Le souci nous transmet généreusement ses propriétés nous permettant de garder une belle peau. Mais les botanistes en herbe devront se méfier, les principes actifs médicinaux du souci disparaissent presque tous au séchage. A défaut de plantes fraiches, il convient donc d’utiliser l’alcoolature.