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Le millepertuis est une plante herbacée qui aime les coteaux bien exposés et se reconnait à ses feuilles opposées dont le limbe est piqueté de nombreuses ponctuations translucides d’où son nom « d’herbe au mille trous ».
La floraison jaune doré s’effectue au cœur de l’été.
Lorsque que l’on écrase les boutons floraux entre les doigts, il apparait une coloration rouge émanant d’un suc résineux.
Appelé herbe de la St Jean et dédiée au soleil, la tradition voulait que l’on suspende au dessus de l’entrée des étables ou des églises des brins de millepertuis pour chasser les mauvais esprits.
Le millepertuis était déjà utilisé au moyen-âge pour soigner les états mélancoliques et les troubles de la nervosité.
Au 16° siècle, la plante fut utilisée contre les brulures et les troubles de la menstruation.
L’analyse du millepertuis révèle de l’hypericine, de l’hyperforine ainsi que de nombreux flavonoïdes tels que l’hyperoside, rutoside et quercétol
Le millepertuis est reconnu pour son action antidépressive grâce à son action sur la dopamine et la noradrénaline, neurotransmetteurs indispensables au fonctionnement du système nerveux central.
On connait moins l’action antivirale et infectieuse de cette plante qui empêche l’entrée et la fixation des virus dans la cellule.
Le millepertuis est utilisé par voie orale contre la dépression légère et modérée, la fatigue nerveuse, les troubles du sommeil, la perte de motivation.
La dépression saisonnière peut trouver une solution grâce au millepertuis, celui-ci régulant la mélatonine.
Il peut aussi être utilisé en prévention des coups de froid d’origine virale mais également contre les inflammations du système digestif.
Son action antalgique permet également de traiter les douleurs articulaires, les sciatiques et certaines migraines.
On peut l’utiliser en tisane, en extrait hydro-alcoolique de plantes fraiches ou en gélules.
Il convient tout de même d’être prudent dans son utilisation car de nombreuses interactions médicamenteuses sont connues.
On déconseillera donc son utilisation en présence de médicaments antirétroviraux, d’immunosuppresseurs, d’anticoagulants…
L’association du millepertuis avec des antidépresseurs est à surveiller et la prudence s’impose avec la prise de la pilule.
Enfin, il faut éviter de s’exposer au soleil car l’hypericine est photo sensibilisante.
C’est pourquoi, on préférera les comprimés standardisés en hyperforine qui évitent cet inconvénient.
Au-delà de ces mises en gardes, le millepertuis reste la plante du bien-être et du bonheur