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Propriétés du fumeterre

Le fumeterre (fumaria officinalis) est reconnu comme une grande plante médicinale depuis toujours et son nom donne des indications à la fois sur ses caractéristiques botaniques et ses vertus médicinales.

Le fumeterre est, en effet, l’hôte des terres fumées et des champs cultivés et prospère quand la terre brûle au cours des étés chauds et secs. Sa saveur très amère comme la suie et son suc acre faisant pleurer évoque le feu et la fumée sortant de terre.

Son usage médicinal est très varié et cette plante agit sur différents métabolismes.
Capable d’évacuer les déchets d’une terre trop nourrie, le fumeterre va nous aider à éliminer nos mauvaises humeurs et en supprimer les effets notamment sur la peau.Il va, pour cela, stimuler l’ensemble du système digestif. On pourra, par exemple, l’utiliser en cure de 10 à 20 jours après des excès alimentaires ou suite à un blocage du foie.
En purgeant notre sang des toxines, une cure de fumeterre aura une action sur notre peau et peut être associée au souci, à la pensée sauvage ou à la bardane.
Plante de saveur amère, le fumeterre est un stimulant du foie, utile aussi en cas d’urticaire, de migraine digestive, de jaunisse et de problèmes biliaires.

Doté de propriétés antiallergiques, le fumeterre sera également utilisé contre le rhume des foins et autres allergies aux pollens.

La nature l’a doté d’un alcaloïde à activité antispasmodique entraînant une action calmante qui peut devenir hypnotique à la longue.
Mais le fumeterre peut nous aider aussi  à gérer le stress par un effet modulateur des neuromédiateurs du système nerveux.
Par précaution, on l’utilisera en cure d’un mois en marquant des temps d’arrêt de 8 jours entre 2 prises.
Cette plante peut s’utiliser en tisane ou en alcoolature. Les anciens en fabriquaient des sirops ou consommaient le suc frais.

En externe, on peut se servir du fumeterre en cataplasme de plante fraiche broyée, en lotion à partir du suc ou en eau cosmétique pour le visage.
Captant les humeurs impures de la terre abimée par l’homme, le fumeterre, consommé quelques jours par mois, a acquis la réputation « d’herbe aux centenaires » au même titre que le frêne ou l’angélique.