La levure de riz rouge : un allié précieux contre le cholestérol mais attention à limiter sa prise à quelques mois

La levure de riz rouge est le produit d’un champignon microscopique cultivé sur le riz.
Ce micro-organisme, Monascus purpureus, produit un pigment rouge caractéristique qui a donné son nom à la levure.
C’est donc la levure qui est rouge et non le riz.

En Asie, la levure de riz rouge est un produit alimentaire, utilisé comme colorant ou rehausseur de goût depuis l’an 800 avant notre ère.
Le produit de la fermentation du riz par la levure est séché et réduit en poudre laquelle est utilisée dans diverses préparations alimentaires asiatiques: sauces ,vin de riz, tofu, légumes marinés, viandes salées, etc…
Entre autres composants, la levure de riz rouge contient des statines, des monacolines, (comme la monacoline K par exemple), substances qui inhibent la synthèse du cholestérol.

La levure de riz rouge est donc un allié précieux pour les personnes désireuses de baisser leur taux de cholestérol  ainsi que pour celles qui souhaitent perdre du poids.
Certaines études mettent en avant le rôle préventif contre le cancer des statines naturelles ainsi que leurs actions sur la guérison des personnes victimes d’infarctus.

Mais attention, les contre-indications qui s’appliquent aux statines chimiques valent également pour la levure de riz rouge et il convient d’être prudent aux interactions possibles entre produits naturels et médicaments.
La levure de riz rouge ne doit pas, non plus, être associée à d’autres statines.
Il est intéressant, par contre, de la prendre avec du coenzyme Q10, antioxydant indispensable à l’énergie cellulaire.
La durée de consommation ne doit pas excéder trois mois consécutifs, afin d’éviter une action néfaste sur les acides gras essentiels.

On trouve, sous forme de compléments alimentaires, des levures de riz rouge combinées avec des omégas 3-6-9 et du coenzyme Q10 permettant d’agir, à la fois sur le cholestérol et l’hypertension.

En respectant les précautions d’usage, ce produit naturel peut se révéler être une alternative aux traitements chimiques souvent difficilement assimilés.