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La reine des près : la plante anti-inflammatoire et dépuratives



Son nom évoque les sites où elle se plait à grandir : les prés humides, les bords de cours d’eau et d’étang.
Son ancien nom, Spirée Ulmaire, a donné le terme aspirine car cette plante élabore des composés salicylés, proches de l’aspirine.
C’est d’ailleurs Charles Frédérique Gerhardt, biologiste à Montpellier, qui extrait pour la première fois l’acide salicylique de la reine des prés en 1853.
Le terme « Salicylé » évoque aussi le saule, espèce botanique également riches en composés de cette nature.
La reine des prés a besoin aussi de lieux dégagés, aérés et bien éclairés.
Cette plante est connue pour ses propriétés anti-inflammatoires utiles contre les rhumatismes. Elle stimule la diurèse, draine les reins et lutte contre la goutte. Son action drainante lui permet d’être utilisée dans les cures amincissantes au côté d’autres plantes telles que la piloselle.
Active sur l’eau du corps humain, elle est utile contre la rétention d’eau, les œdèmes, les cystites.
Ses composés lui confèrent, outre une activité anti-inflammatoire, des propriétés analgésiques utiles contre les douleurs dentaires, névralgies et céphalées.
On connait un peu moins son rôle sur la régulation de la synthèse des prostaglandines influant ainsi sur la dilatation et la perméabilité des vaisseaux sanguins. Elle ralentit en effet la formation des plaquettes et l’inflammation.
La vie moderne, en nous apportant l’autonomie alimentaire nous préservant des disettes et famines, nous a fait oublier le côté nutritif et gustatif des tubercules de la reine des prés, pendus sous terre à de fins petits fils.
C’est justement pour cette raison, afin de ne pas perdre le fil des bienfaits de la nature, qu’il faut redécouvrir la reine des prés et ses vertus.