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La bruyère pour le système urinaire

La bruyère (calluna vulgaris) est une plante de la famille des Ericacées qui vit sur des sols acides et frais.
Une légende raconte, que lors de la création du monde, Dieu demanda au chêne d’embellir les collines d’Ecosse. Mais cet arbre refusa car il avait besoin d’un sol plus riche et profond. Dieu s’orienta alors vers le chèvrefeuille, liane parfumée mais qui ne pût accepter car il a besoin d’un support pour se développer. 
La rose ne donna pas, non plus de réponse favorable car trop fragile pour supporter les intempéries. Finalement, c’est vers une plante toute simple aux fleurs roses que Dieu se tourna. La bruyère décida courageusement de relever le défi et Dieu la récompensa en lui octroyant la robustesse du chêne, le parfum du chèvrefeuille et la délicatesse de la rose.
Ces vertus se retrouvent dans l’usage médicinal de la bruyère, qui, en tant que plante des reins, est anti-inflammatoire, diurétique et antiseptique urinaire.
On l’utilisera donc en cas de cystite et d’inflammation des reins et de la vessie.
Elle fera partie de l’arsenal thérapeutique naturel pour soulager la sphère reins-vessie, y compris chez les prostatiques. 
On notera, que son nom latin, calluna, vient du grec Kallune, signifiant nettoyer ou brosser. La bruyère aide à éliminer l’acide urique, l’urée et tous les acides forts, résidus nocifs de corps humain.
On connait moins, par contre, sa capacité à stimuler l’appétit, la bruyère nous rappelant ainsi qu’elle nous aide à dire oui à la vie.
On utilise les sommités fleuries de la bruyère qui se récolte entre juillet et octobre, au début de l’épanouissement des fleurs.
Plante facile à vivre, même si elle empêche les mauvaises herbes de pousser, la bruyère peut s’associer, pour un traitement, avec la reine des prés, le cassis, en infusion  ou teinture mère.
On ne lui connait aucune toxicité, ni contre-indications, alors n’hésitez pas à faire appel à elle en cas de besoins.